Le ventre vide

roman psychologique (adultes)


 

         "Le ventre vide", ce sont 174 pages qui vous tiendront en haleine, tant vous plongerez dans les émotions et l'intimité de Virginia Beckett.

                                         Alors, prêt pour ce voyage ?

Résumé: 

Un rien suffit parfois pour déstabiliser un être et faire basculer sa vie. C'est ce qui va arriver à Virginia Beckett.

Cette femme mariée de 37 ans, d'apparence équilibrée et bien sous tous rapports, va voir son univers s'écrouler dans la cabinet de son médecin. Elle sortira de ce rendez-vous, fêlée, imprevisible et capable du pire.

Dans ce présent dénaturé par ses peurs, ses désillusions et ses rêves, Virginia va vivre les heures qui suivent comme une succession d'opportunités inespérées, de remises en questions et de flash-back de son enfance déchirée.

Dans cette descente aux enfers, saura-t-elle enfin se trouver?

Chaque être à sa zone d'ombre et chacun de nous peut, pour une quelconque raison, perdre la maîtrrise et réveler une personnalité insoupçonnée...

Novembre 2022.

      Aprés une premiére édition de ce roman en 2018, "Le ventre vide " se refait une seconde sortie, cette fois-ci en couleur et pour le confort des lecteurs, dans un format plus grand et une police d'écriture plus agréable.

 

 

 

 

La premiére édition de ce roman en 2018.

 

  Un roman qui fait prendre conscience de l'impériale nécessité de s'aimer avant tout... 

 

Thème abordé :

 

Virginia Beckett est en carence affective depuis l'enfance, pour obtenir l'Amour dont elle a besoin pour vivre, elle devient "La femme idéale", ne vivant que pour et par l'amour des autres... Or, un jour, elle réalise qu'elle ne peut pas compter sur les autres...

 

                             Vivre n'est ce pas apprendre à se connaître et savoir s'aimer ?

 

Je vous propose d'en lire un extrait.

                                                                                                               

                                                              À Constance, Louis et Corine.

 

 

          Un rien suffit parfois pour déstabiliser un être et faire basculer sa vie.

         C’est ce qui va arriver à Virginia Beckett. Cette femme mariée de 37 ans, d’apparence équilibrée et bien sous tous rapports va voir son univers s’écrouler dans le cabinet de son médecin.

 Elle sortira de ce rendez-vous, fêlée, imprévisible et capable du pire.

 Dans ce présent dénaturé par ses peurs, ses désillusions et ses rêves, Virginia va vivre les heures qui suivent, comme une succession d’opportunités inespérées, de remise en question et de flash-back de son enfance déchirée. Dans cette descente aux enfers, saura-t-elle enfin se trouver ?

Chaque être a sa zone d’ombre et chacun de nous peut pour une quelconque raison perdre la maîtrise et révéler une personnalité insoupçonnée.

 Entrez donc dans l’antre de Virginia Beckett.

 

                                                                         

 Il est des vies que l’on souhaiterait avoir, de ces vies riches en rencontres, en aventures et en passions. Des vies que l’on admire tant elles sortent de l’ordinaire. On les imagine faciles et pleines de réussites, mais c’est juste une question de point de vue et la vision des faits n’est qu’une illusion bien restrictive. Toutes les existences peuvent à un moment donné décevoir celui qui la vit. Il n’est pas rare qu’un bonheur visible cache une terrible misère au tréfonds d’un être solitaire.

 

 

Il est des vies simples en apparence, des existences droites, que l’on n’imaginerait jamais voir se tordre, se pencher jusqu’à en perdre l’équilibre. Il est des êtres enviés, qui vivent au-dessus d’un précipice, des êtres dont l’équilibre psychologique et la vie tout entière ne tiennent à presque rien. C’est un peu le cas de Virginia Beckett.

Virginia est une jeune femme, dynamique et pleine d’entrain. Elle déborde toujours d’idées ingénieuses. C’est une femme généreuse à qui tout réussit. Elle exerce un emploi qu’elle a choisi. Elle est institutrice dans une école élémentaire. Elle aime le contact des jeunes enfants à qui elle enseigne avec passion toutes les bases de l’instruction. Virginia pense qu’il est important de donner le goût de l’étude aux jeunes cerveaux et elle s’y attelle avec succès depuis près de dix ans.

  Elle est aimée des élèves et respectée de ses collègues. C’est une référence en matière de pédagogie, car Virginia allie jeux, découverte, curiosité et éveil. Les résultats sont probants et elle a fait l’objet de plusieurs articles dans le journal local et dans les publications académiques.

 Dans sa vie privée Madame Beckett est mariée à Edward, un dentiste qui s’investit dans la vie politique de sa région. Ils sont ensemble depuis si longtemps, que Virginia a du mal à admettre que tant d’années sont passées depuis leur première rencontre. Virginia est encore plus amoureuse d’Edward qu’à leur mariage. Elle aime se répéter qu’il est l’homme de sa vie.

À 37 ans, elle n’imagine pas vivre loin de cet homme qui sait tout d’elle au plus profond de son intimité, de ses désirs et de ses craintes qu’il sait apaiser de quelques mots ou d’un geste tendre. Il a pour elle les mots et les gestes qui lui donnent confiance, mais au-delà de cela, connaît-il vraiment cette femme qui partage sa vie ? Ils ont traversé ensemble tant de difficultés, mais cela suffit-il à se connaître vraiment ? L’être humain ne reste-t-il pas pour lui-même et pour autrui une énigme ?

 Leur couple semble uni et leur vie commune est pour tous, le symbole d’une jolie réussite sociale et personnelle.

 La seule chose qui peut surprendre dans cette image du bonheur, c’est l’absence d’un enfant. Nombreux sont ceux qui s’interrogent dans l’entourage du couple. Virginia affectionne les enfants, aussi, comment se fait-il qu’elle n’ait pas encore son propre enfant ?

  Face à cette même question qu’elle entend depuis des années, Virginia répond toujours de la même manière et toujours avec le même sourire convenu.

 – Nous attendons cet enfant avec impatience, mais il tarde encore à venir, sans doute pour que nous l’aimions davantage.

 Virginia dit ces mots avec une voix teintée d’émotion. Elle sait bien que personne n’y croit plus depuis le temps qu’elle le répète. Elle sait bien que dans son dos on jase sur elle et qu’il court la rumeur que le couple Beckett ne souhaite pas d’enfant tant ils sont carriéristes tous les deux. Cette désinvolture que Virginia affiche cache en fait la faille de tout son être, la blessure la plus terrible qu’il est donné d’avoir. Comment dire aux gens cette inquiétude montante à mesure que le temps passe, que l’on a des difficultés à concevoir cet enfant, que l’on désire plus que tout au monde ? La pudeur, le jugement d’autrui et la honte à ne pas être perçue normale, à ne pas pouvoir transmettre la vie, enferment dans un silence, une solitude et une souffrance intolérable.

Il est délicat de se livrer et puis il y a toujours la personne pleine de compassion qui vous donne un conseil dont on se passerait bien, sur l’adoption, les traitements qui marchent et puis, tout le reste.

 Virginia n’est pas du genre à faire étalage de ses angoisses et de ses petits bobos. Actuellement, elle suit un traitement contre la stérilité. Elle ne sait plus combien elle en a essayés sans succès. C’est à peine si elle veut se souvenir de tout ce qu’elle a pu en souffrir, dans son corps, mais surtout moralement.

 Cette fois-ci, Virginia se veut optimiste, elle veut croire que ça va marcher, que son chemin de croix est terminé et que le ciel, la vie, vont lui offrir ce cadeau. Elle veut croire qu’après toutes ces années de tristesse, un nouveau jour va se lever pour eux.

Virginia ne sait plus si elle a encore la foi en Dieu. Elle l’a tant supplié, puis elle s’est résignée à l’idée qu’elle devait apprendre à se battre sans en attendre de faveur. Elle a souvent pensé qu’elle payait peut-être là, une faute commise. Virginia n’a jamais su le poids de ce péché, qu’elle se croyait en devoir de réparer. Se pouvait-il que tout ne soit qu’une injustice de la vie ? Que cette stérilité ne lui soit en rien imputable ? Toutes ces questions, Virginia les a eues et elle a cherché en vain des réponses des nuits entières.

Il ressort de l’être humain qu’il recherche toujours les raisons à toute chose. Peut-être il y a effectivement une raison. Peut-être que l’humain n’est pas capable de les comprendre ou de les admettre. Mais peut-être aussi qu’il n’y en a pas forcément.

Virginia voudrait juste être comme tout le monde, avoir naturellement un enfant qui viendrait sceller son amour pour Edward. Elle voudrait simplement lui donner un tout petit. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est tout à la fois. C’est un peu de ce que l’on est et des valeurs que l’on voudrait transmettre. C’est une continuation de soi que l’on laisse après sa propre mort. Même si c’est archaïque, c’est un nom et une descendance qui se poursuivent. C’est égoïstement aussi, avoir l’idée que l’on n’est pas tout à fait parti parce qu’ici-bas demeure quelqu’un de nous. Une façon de transcender la mort.

 Cet espoir fait vivre Virginia. Elle s’entoure de douceurs et de bonnes pensées dans cette attente.

 Elle écoute son corps et se prépare à accueillir le petit être. Elle le sent là, au creux d’elle. Elle s’imagine le ventre plein et rond de vie. Elle se voit déambulant dans les rues arborant son ventre, comme une reine fière le ferait d’un précieux joyau. Virginia se sent portée vers l’avenir. Tout lui semble soudain si facile, toutes les difficultés s’aplanissent et elle voit déjà dans un rêve éveillé son petit bout de chou grandissant à leurs côtés, et eux, ses parents, spectateurs ébahis de ses premiers pas, de ses premiers mots et de toutes ses premières fois. Elle ressent la joie d’être mère et la main posée sur son ventre encore creux elle prie et espère cet enfant.

 Cet enfant, c’est la raison de vivre de Virginia, c’est sa joie, c’est tout l’amour qu’elle a en elle et qui enfin prendrait vie. Dans quelques heures, elle devrait enfin avoir confirmation de sa future maternité. Comme elles sont longues ces heures. Virginia voudrait être plus âgée de quelques heures, juste pour savoir, pour ne plus ressentir le poids de cette angoisse qui lui vrille le ventre. Elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit.

 Il est encore très tôt dans le petit matin. Le lit est tout juste éclairé par un rayon de lumière qui s’engouffre par l’espace du rideau mal tiré.

 

Virginia se retourne dans le lit et regarde Edward. Il dort si calmement. Elle est frigorifiée. Elle voudrait lui parler, se serrer contre lui, ressentir la chaleur de son corps, être rassurée de son amour. Au moment où elle s’approche de lui, il se retourne dans un ronflement sourd. Virginia se sent soudain seule elle réalise que tout à l’heure, elle sera aussi seule à son rendez-vous à l’hôpital. Edward a en effet un congrès politique juste après sa journée au cabinet dentaire. Il ne rentrera que très tard dans la nuit. Trop tard pour qu’elle puisse lui en parler. Elle sera la seule à porter son lourd secret. À cette pensée, Virginia s’attriste.

Cette annonce du spécialiste, Virginia l’attend avec une impatience mêlée d’angoisse. Elle veut y croire, mais subsiste toujours la possibilité de ce qui serait un ultime échec. C’est un couperet qui mettra fin à une période d’attente et d’incertitude.

 Virginia veut surtout croire que ce sera la fin de leur vie actuelle et l’oubli de toutes ces difficultés endurées depuis ces dernières années. Tout ne sera alors qu’un lointain souvenir et le début d’une vie fabuleuse. Virginia sait au fond d’elle qu’elle se raccroche à ce rêve pour survivre.

 On se fabrique une histoire pour fuir la réalité, parce que l’on refuse le risque d’une nouvelle souffrance, que l’on craint trop forte pour pouvoir y faire front. On a secrètement peur de ne plus avoir la force pour admettre que les choses seront autres que celles désirées. Comment accepter de devoir renoncer à ce qui nous tient debout ?

 Si elle n’attend pas cet enfant ? Virginia ne veut même pas l’imaginer. Elle se refuse à penser une telle cruauté de l’existence. Virginia refuse l’idée même d’une existence sans enfant. Ce serait non seulement un rêve qui s’évanouit, mais aussi ses espoirs qui s’écroulent.

Saura-t-elle avoir le courage ultime de tourner la page et de faire son deuil de cet enfant, au cas où elle ne devait pas pouvoir donner la vie ?

 Virginia est si fragile. Plus fragile peut-être que l’on ne peut l’imaginer. Une telle nouvelle risque de l’anéantir et de la plonger dans une souffrance intense. C’est peut-être parce qu’elle pressent cette fragilité en elle, qu’elle préfère n’imaginer qu’une issue positive.

On se protège comme l’on peut dans la vie.

 Edward et Virginia ont pensé à l’adoption, mais la partie n’était pas gagnée d’avance. C’est une autre guerre des nerfs. Il faut s’armer de patience, remplir toutes les conditions et peut-être qu’après, on peut enfin goûter au bonheur d’être parents.

 Virginia a toujours été surprise par tous les critères demandés aux parents éventuels. Il n’existe en effet aucun service habilité à faire de telles vérifications chez les parents naturels. Comme si l’incapacité à concevoir naturellement un enfant était la preuve d’une incapacité à être de bons parents. Bien sûr qu’il faut protéger l’intérêt de l’enfant, mais là, c’est deux poids deux mesures. Cette simple pensée révolte à chaque fois Virginia.

 Virginia s’est confiée à son mari au début de son dernier traitement, ce devait être en début d’année. La date exacte lui échappe. Elle lui a dit, un soir, peut-être de déprime ou d’extrême lucidité, que dans le cas d’un échec, elle ne tenterait plus rien d’autre, pas plus qu’elle ne se tournerait vers l’adoption. Edward a paru étonné.                          Il ne s’est pas prononcé, comme si tout cela lui échappait. Il n’a pas réalisé que sa Giny était à bout de force et qu’elle ne voulait plus se battre pour pouvoir enfin être mère. Pourquoi une telle résignation maintenant ? Edward ne s’en est pas inquiété, pourtant, il connaît la force de volonté de sa Giny, il dit aussi en connaître toute la fragilité. Il était tard et ce n’était sans doute pas le bon moment pour une telle conversation. Peut-être, était-il trop fatigué de sa journée pour réaliser l’état de tension de sa Giny.

Quoiqu’il en soit, Virginia vit totalement son rêve. En effet, la jeune femme se raccroche à quelques symptômes qu’elle présente depuis peu. Et puis, elle a constaté que même mentalement, elle réagit différemment, plus encline à la compassion.

 Elle s’est aussi interrogée sur ce qu’elle aurait à donner à cet enfant. À présent, elle pense savoir. Elle ne cesse de se dire que l’on n’aime pas un enfant comme un adulte. On grandit avec lui et l’on apprend de lui autant qu’on lui enseigne. C’est une chose merveilleuse que de préparer un petit être à sa vie future. Être là pour lui et lui donner cette force et cette confiance en lui et en la vie à devenir un être autonome, responsable et heureux. Se dire aussi que de cette expérience, on en sort plus mûr et plus humain.

 Virginia sait que c’est une lourde responsabilité et elle serait prête à l’assumer.

C’est une certitude, elle fera de son mieux pour s’en acquitter.

 Alors qu’elle pense à cela, elle sort du lit et se dirige vers la salle de bain dans la pénombre de ce petit matin de mai.

           Dans une heure, elle commence sa journée de travail.                             

...

 

La suite de ce roman en un clic en dessous.


L'histoire de ce roman.

         L'idée de ce roman m'est venue d'une pensée que j'ai eu une nuit sans sommeil. Chaque individu porte en lui les traces de son passé. Chaque événement le marque profondément, le rendant fort et fragile tout à la fois. Unique toujours. Souvent, face au monde, il avance caché derrière une image qu'il se donne pour se  protéger , se rassurer et dissimuler ses faiblesses, mais à tout moment, à chaque épreuve, l'armure peut se fendre et menacer ce précaire équilibre...

         J'ai pris un réel plaisir à écrire ce roman.

        Je me suis attachée à Virginia Beckett, que j'ai voulu humaine et pleine d'espoir en l'avenir.

Merci à Ségolène pour sa rubrique.



Souvenirs sur le lancement  du livre

Bande annonce sur la publication du roman "Le ventre vide"

Le 10 octobre 2018, je me lance dans la production d'une vidéo où je me mets en scène pour présenter "Le ventre vide". 

Bilan: Le son n'est pas terrible, l'attitude reste timide mais l'essentiel est là ! J'y parle de mon premier bébé.

J'ai déjà dans l'idée une prochaine vidéo pour vous faire entrer davantage dans l'histoire... ça me trotte dans la tête depuis quelques jours mais pas de quoi me faire envisager de me lancer dans une carrière de producteur ou même d'actrice.

Quoique !!!

Blague à part, j'ai du boulot sur la planche.

     Le 14 août 2018, j'ai réalisé la bande annonce du roman dans la matinée, il faut dire qu' auparavant, j'ai cherché un site gratuit et cogité quelques nuits  pour concevoir ce projet.  Un fois réalisé, j'étais très pressée de le diffuser sur YouTube, Facebook et le mettre sur ce site. Je n'ai pas attendu longtemps pour connaitre l'avis des gens. Enfin surtout de mes amis. Ben oui, j'ai pas le réseau et la notoriété pour espérer plus !!! 

    Alors grand merci à tous mes amis sur Facebook qui me soutiennent. Bisous et à bientôt avec un nouveau projet visuel.

Le 17 et 18 juin 2018. Pour la première fois, je présente en public "Le ventre vide" lors d'un week-end Marché des arts à Cournon d'Auvergne.

Pour l'occasion, j'ai préparé des prospectus à donner aux visiteurs et bien sûr quelques livres que j'ai commandé à l'éditeur pour faire la promo du roman. On ne sait jamais…

Bilan très positif de cette première manifestation. J'ai rencontré beaucoup de personnes, j'ai parlé (beaucoup) de mon livre et j'ai même vendu quelques livres (beaucoup plus que je ne le pensais) accompagnés d'une dédicace personnalisée, mais surtout j'ai distribué plus d'une centaine de prospectus.

Voici donc une belle expérience et un galop d'essai pour d'autres sorties en public.